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Enfant de huit ans battu à l'école parce qu'il fait du patinage artistique
Enfant de huit ans battu à l'école parce qu'il fait du patinage artistique
Tsé quand t'entends une histoire et que ta le goût de toute décolisser dans la pièce tellement ça t'enrage? J'viens d'ajouter quelque chose à ma liste de chose que je veux faire avant de mourir: apprendre à mes futurs enfants que l'intimidation, peu importe la raison, ça ne ce fait pas.
L'histoire m'irrite particulièrement parce que j'ai moi-même fait du patinage artistique durant plus de 11 ans: je gagnais des médailles d'or et j'étais bon à l'école. En gros, l'histoire du garçon est la même que la mienne. J'me faisait traiter de toutes sortes de noms, du primaire au secondaire: tapette, fif, moumoune, etc.
Voici s'que moi j'ai du subir au secondaire:
Quand j'étais au sports-étude, j'étais dans une classe de fille qui étaient pratiquement toutes en danse, donc j'me faisait épargner durant les classes, mais dès que les cours finissaient par contre... Les joueurs d'hockey s’entraînaient le matin, donc quand mon dernier cours finissaient vers l'heure du midi, ils venaient attendre devant la salle de classe, pour rejoindre les filles de ma classe et parce que leurs premier cour allait être dans la même salle. Ils avait l'habitude de se placer des deux côtés du corridor. Dès que je sortais quand la cloche sonnait, ça commençais: ''bon patinage, tapette'', ''aille, salut le fif!'', etc. Touuuut le long du corridor. Très amusant! Mais bon, moi ça m'affectais pas, ça me passait dix pieds par dessus la tête. J'imagine que le primaire m'avait préparé?
Un jour, un des joueurs d'hockey est venu me parler (première vrai conversation avec l'un d'entre eux depuis mes deux premières années de secondaire) et il m'a dit: ''Tsé... on niaise hein quand on te traite de tapette?'' et ''dans ceux qui te traite de fif, y'en à quelques un qui son gay... Y pensent que les autres le savent pas, mais ça parait, donc laisse toi pas déranger par ces niaiseries là...'' Dans ma tête, ça faisait pas de sens, mais y'a des choses que tu cherche pas à comprendre quand ta 10 minutes pour dîner et que tu doit être sur la patinoire 10 minutes après. Ça l'a pas prit longtemps avant de réaliser pourquoi: ils le faisaient par pur sentiment d'appartenance envers les autres joueurs... l'effet mouton, si vous voulez. Ils étaient trop jeunes pour réaliser les stupidités qu'ils disaient. Par contre, plusieurs années plus tard, rendu au cégep, alors que j'croisais certains de ceux qui m'insultais au secondaire, la majorité avaient même pas le courage de me regarder dans les yeux tellement ils avaient honte de s'qui me disaient. Et s'était pas juste les joueurs d'hockey... mais la grandes majorité d'entre eux, oui.
L'histoire m'irrite particulièrement parce que j'ai moi-même fait du patinage artistique durant plus de 11 ans: je gagnais des médailles d'or et j'étais bon à l'école. En gros, l'histoire du garçon est la même que la mienne. J'me faisait traiter de toutes sortes de noms, du primaire au secondaire: tapette, fif, moumoune, etc.
Voici s'que moi j'ai du subir au secondaire:
Quand j'étais au sports-étude, j'étais dans une classe de fille qui étaient pratiquement toutes en danse, donc j'me faisait épargner durant les classes, mais dès que les cours finissaient par contre... Les joueurs d'hockey s’entraînaient le matin, donc quand mon dernier cours finissaient vers l'heure du midi, ils venaient attendre devant la salle de classe, pour rejoindre les filles de ma classe et parce que leurs premier cour allait être dans la même salle. Ils avait l'habitude de se placer des deux côtés du corridor. Dès que je sortais quand la cloche sonnait, ça commençais: ''bon patinage, tapette'', ''aille, salut le fif!'', etc. Touuuut le long du corridor. Très amusant! Mais bon, moi ça m'affectais pas, ça me passait dix pieds par dessus la tête. J'imagine que le primaire m'avait préparé?
Un jour, un des joueurs d'hockey est venu me parler (première vrai conversation avec l'un d'entre eux depuis mes deux premières années de secondaire) et il m'a dit: ''Tsé... on niaise hein quand on te traite de tapette?'' et ''dans ceux qui te traite de fif, y'en à quelques un qui son gay... Y pensent que les autres le savent pas, mais ça parait, donc laisse toi pas déranger par ces niaiseries là...'' Dans ma tête, ça faisait pas de sens, mais y'a des choses que tu cherche pas à comprendre quand ta 10 minutes pour dîner et que tu doit être sur la patinoire 10 minutes après. Ça l'a pas prit longtemps avant de réaliser pourquoi: ils le faisaient par pur sentiment d'appartenance envers les autres joueurs... l'effet mouton, si vous voulez. Ils étaient trop jeunes pour réaliser les stupidités qu'ils disaient. Par contre, plusieurs années plus tard, rendu au cégep, alors que j'croisais certains de ceux qui m'insultais au secondaire, la majorité avaient même pas le courage de me regarder dans les yeux tellement ils avaient honte de s'qui me disaient. Et s'était pas juste les joueurs d'hockey... mais la grandes majorité d'entre eux, oui.
Donc ce message est un avis à tous les parents, les futurs parents, les frères et les sœurs de parents et même les frères et sœurs de futurs parents: pour l'amour du petit Jésus, colisse, passer donc trois minutes à vous imaginer s'qu'un enfant de cet age la doit ressentir quand y se fait casser la gueule, à 8 ans, à cause y fait un certains sport? Prenez quelques minutes pour parler à vos enfants ou pour préparer un speech que vous donnerez à vos futurs enfants pour que l'esti d'intimidations dégueulasse comme ça arrête? S'il vous plaît? Soyons des adultes responsable, contrairement des parents, dans l'article de TVA, qui ont dit: "C'est pas de ma faute si la crisse de vache fait faire un sport de fif à son gars!" ou bien contrairement à ceux-là: ''À l'école, des mesures ont été prises pour que des lettres d'excuses soient acheminées à Jérémy. Des parents ont refusé de signer la lettre.''
Esti de belle bande de caves qui vivent encore dans les années 20 ça. Faut tu manquer de jugement un petit peu pour PENSER que s'que le petit gars à subit est justifiable... Mais bon, hein, c'est pas à cause on est en 2012 que y'a moins de tatas dans les rues.
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